• Presse
    • Revue de Presse
    • Communiqués de presse
  • Faire un don
  • Faire partie du Réseau Environnement Santé

Réseau Environnement Santé

  • ACCUEIL
  • LE RES
    • Qui sommes-nous ?
    • Newsletter-RES-Actus
  • NOS ACTIONS
    • Plaidoyer
    • Interventions publiques
    • Les Colloques
    • Revue de presse
    • COLLECTIF CISE
  • CAMPAGNE VILLES ET TERRITOIRES SANS PE
    • Présentation et signataires
    • Charte
    • Les collectivités locales s’engagent !
    • Opération Zéro Phtalates
    • Revue de Presse
    • Les expériences européennes
  • PROJETS
    • LIFE ChemBee
    • Lycées
    • CRECH-PEfree
    • EXAPH
  • ACTUS
  • COMMUNIQUÉS
  • CONTACT
Adhésions
  • Home
  • 2016, nos actions...
  • Cancer : des causes infectieuses et chimiques qui s’influencent
6 décembre 2025

Cancer : des causes infectieuses et chimiques qui s’influencent

Cancer : des causes infectieuses et chimiques qui s’influencent

by richard_admin / jeudi, 07 janvier 2016 / Published in 2016, nos actions..., Cancer, Crise sanitaire, Maladies infectieuses, Plaidoyer

L’OMS estime que les causes infectieuses expliquent 18 % des causes de cancers dans le monde, soit 2 millions de cas par an, mais 26 % dans les pays à faible revenu et 8 % dans ceux à revenu élevé. Le cancer du foie est la 3e cause de cancer dans le monde, avec une prévalence de 16 à 32 fois plus élevée dans les pays en voie de développement que dans les pays développés. Il est dû principalement à des causes infectieuses (hépatite B) et chimiques, comme l’aflatoxine, la substance chimique produite par le champignon Aspergillus Flavus, qui se développe sur la nourriture contaminée comme le maïs et l’arachide. En comparaison de la population générale, le risque relatif est 73 fois plus élevé en cas d’effet combiné aflatoxine et virus de l’hépatite B contre 11,3 pour le virus seul et 6,4 pour l’aflatoxine seule. On voit, avec cet exemple, comment contamination chimique et infectieuse peuvent se potentialiser.

Baisse des défenses immunitaires

L’aflatoxine a aussi la caractéristique de diminuer les défenses immunitaires. Un exemple spectaculaire a été mis en évidence par une équipe de scientifiques britanniques travaillant en Gambie, ex- colonie britannique d’Afrique de l’Ouest. Ils ont suivi 472 enfants entre 6 et 9 ans dont 93 % avaient un marqueur biologique de l’imprégnation (adduit aflatoxine- albumine). Plus ce lien était fort, plus la sensibilité aux infections était forte, ce que mesurait le lien Immunoglobuline A salivaires- Adduits. Plus les mères avaient des adduits à l’aflatoxine, plus l’impact sur les enfants était important en termes de taille et de poids.

Les scientifiques n’en sont pas restés au stade du constat et ont mené une étude d’intervention en comparant l’évolution de la contamination entre deux types de villages selon que des mesures avaient pu être prises en termes de stockage. Cinq mois après l’intervention, le nombre de personnes sans adduits était de 20 % dans les villages où des mesures avaient été prises contre 2 % des personnes dans les villages témoins.

D’autres molécules, créées par l’homme cette fois, concourent aussi à la baisse des défenses immunitaires comme les PCB. Ils sont interdits depuis les années 1970, mais ils continuent de contaminer l’écosystème. On a observé chez les Inuits, grands consommateurs de viande de mammifères marins, une augmentation des infections respiratoires chez les enfants liée à leur contamination pendant la grossesse.

Les trois principales maladies infectieuses, sida, tuberculose, paludisme, ont commencé à régresser, mais les menaces de nouvelles maladies restent vraisemblables. Elles peuvent être aggravées par les conséquences du mode de développement actuel, agriculture intensive et déforestation, contamination chimique et réchauffement climatique. Les maladies infectieuses et non infectieuses ne peuvent donc pas être considérées séparément, comme une vision classique tend à le faire croire.

Le RES doit rester indépendant, soutenez-nous !

Recent Posts

  • « La santé environnementale, nouvelle frontière des inégalités de santé dans l’enfance »

    Le 50ème colloque du SNMPMI coïncidait avec le ...
  • Le plus grand groupe chimique mondial abandonnera définitivement les PFAS, ces produits chimiques appelés « polluants éternels » d’ici 2028

    Les fabricants commencent à abandonner progress...
  • États généraux de la santé et de la protection sociale : participez à la grande consultation citoyenne pour réinventer notre modèle social

    En 2025, la France célèbre les 80 ans de la Séc...

Categories

SEARCH

RECENT POSTS

  • « La santé environnementale, nouvelle frontière des inégalités de santé dans l’enfance »

  • Le plus grand groupe chimique mondial abandonnera définitivement les PFAS, ces produits chimiques appelés « polluants éternels » d’ici 2028

  • États généraux de la santé et de la protection sociale : participez à la grande consultation citoyenne pour réinventer notre modèle social

LE RES

Parce que “notre environnement, c’est notre santé”, le RES créé en 2009, agit pour mettre la santé environnementale au coeur des politiques publiques.

CONTACT

Tél : 07.85.37.94.80

206, quai de Valmy (Maison des Associations)
75010 Paris

contact@reseau-environnement-sante.fr

  • ACCUEIL
  • LE RES
    • Qui sommes-nous ?
    • Newsletter-RES-Actus
  • NOS ACTIONS
    • Plaidoyer
    • Interventions publiques
    • Les Colloques
    • Revue de presse
    • COLLECTIF CISE
  • CAMPAGNE VILLES ET TERRITOIRES SANS PE
    • Présentation et signataires
    • Charte
    • Les collectivités locales s’engagent !
    • Opération Zéro Phtalates
    • Revue de Presse
    • Les expériences européennes
  • PROJETS
    • LIFE ChemBee
    • Lycées
    • CRECH-PEfree
    • EXAPH
  • ACTUS
  • COMMUNIQUÉS
  • CONTACT

© 2018. Tous droits réservés.

TOP