La grève des agents des cantines bordelaises pose la question des alternatives au plastique dans les contenants et la vaisselle utilisés dans la restauration scolaire. Ce débat s’ouvre au moment où se crée un collectif national contre le plastique.
A Bordeaux, le plastique s’est infiltré partout: dans les barquettes livrées par la cuisine centrale à la centaine d’écoles maternelles et primaires, mais aussi dans les assiettes en copolyester, les gobelets et les pichets (jetés au bout de 500 lavages), et dans toutes les poches de cuisson à usage unique où les aliments stagnent pendant 48 heures à 70°C.
Ce qui augmente les risques de migration des substances chimiques et la quantité des déchets produits. Bernard Petit, du Réseau Environnement Santé, estime que «l’usage des plastiques soumis à un contact alimentaire à chaud et non recyclables reste totalement inadapté. Tout doit être fait pour écarter le BPA de l’environnement alimentaire des enfants.»