Après avoir obtenu l’interdiction du bisphénol A dans les biberons en 2010 et les contenants alimentaires en 2011, le RES avait demandé qu’une Stratégie Nationale Perturbateurs Endocriniens (SNPE) soit élaborée pour ne plus gérer substance par substance cette question mais pour en faire une politique d’ensemble. La 1ère phase de la SNPE, adoptée en avril 2014, avait pour objectif principal la réduction de l’exposition de la population sans faire référence à des seuils.
La 2ème phase de la SNPE doit passer du stade du constat au stade de l’élimination de ces substances de notre environnement; notamment avec l’appui des collectivités locales. Les collectivités locales ont un rôle particulier car, outre leur capacité à toucher l’ensemble des citoyens, elles disposent du levier économique de la commande publique et peuvent agir sur la formation des professionnels au niveau local (petite enfance, santé, bâtiment, etc..).
La charte des Villes et Territoires sans Perturbateurs Endocriniens lancée par le RES en octobre 2017 est un engagement sur cette démarche.
Aujourd'hui 200 communes, 3 régions, Île-de-France, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine et 3 départements, Tarn, Haute-Garonne, Bouches-du-Rhône, ont signé la charte.
Ce mouvement citoyen doit s'amplifier pour faire reculer cette contamination qui menace les générations futures au même titre que le changement climatique.